Les objectifs de la comission Handisub FSGT
Préambule
Nous avons le devoir d’organiser le sport pour les personnes victimes du handicap.
Nous devons répondre à cette demande. Pour nous, enseignants et « valides »,
cela nous oblige à une ouverture d’esprit et à analyser notre approche technique
de la plongée.
Potentiel de l’activité et état des lieux à la FSGT
Environ 6 millions de Français sont handicapés moteurs, soit 10% de la population
(source FFH, Fédération Française Handisport).
A ce jour, il y a environ 35000 personnes handicapées qui pratiquent une activité
sportive, dont environ 1000 handiplongeurs. Il y a environ 100 enseignants par an
formés à l’handiplongée. Ces derniers encadrent 2 à 3 handiplongeurs par saison
(source FFH).
Plusieurs formes de plongée sont pratiquées au sein de la FSGT : randonnée subaquatique, plongée en scaphandre, plongée aux mélanges, photographie, environnement subaquatique ou plongée enfants. Sauf quelques initiatives isolées, aucune de ces activités subaquatiques n’est proposée aux personnes souffrant d’un handicap.
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Aspect technique
La plongée sous-marine peut, avec des aménagements, répondre en partie à cette volonté nationale. Nous pouvons compenser le handicap physique en adaptant le matériel, les moyens de sécurité et la formation des cadres.
L’immersion en milieu aquatique permet de retrouver une certaine mobilité avec un minimum d’effort. Dès qu’une personne handicapée souhaite plonger, il faut la présence d’un cadre enseignant.
L’implication d’un point de vue intellectuel, physique et matériel est importante.
Par exemple, le moniteur cherche le renforcement de « ce qui reste » et doit envisager, d’une manière intelligente, la progression d’un paraplégique dans le développement des épaules sans provoquer de lésions (tendinites). Le contenu de la formation est conséquent et sous-entend une remise en question de ses qualifications et de ses compétences. Le matériel doit être fiable et installé de manière parfaite sur les plongeurs.
Le moniteur doit trouver des solutions pour adapter le matériel en fonction du handicap du plongeur. Il doit en permanence adapter son approche technique et pédagogique (par cette action, le moniteur pourra, par exemple, suppléer l’absence d’un membre).